Étant donné que le SRS est toujours en construction, il est difficile d’aboutir à une conclusion concernant le fonctionnement des nombreux mécanismes et technologies qui vont avoir lieu sur le territoire. C’est également le cas pour l’effet réel que les espaces publiques, les parcs et l’installation de nouvelles infrastructures de transport aura sur les habitudes de vie des citoyens. Il est toutefois possible d’affirmer que le SRS est un projet ambitieux avec beaucoup de moyens et un cadre développé qui va lui permettre de réussir à atteindre son but : être un écoquartier résilient modèle. Le SRS semble intégré le concept de développement durable dans tous les aspects de sa conception.  

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L’écoquartier du SRS est pour Stockholm la version améliorée d’Hammarby, leur premier écoquartier. Ce dernier, maintenant considéré un prototype, a permis de cibler des erreurs et des maladresses lors de sa mise en place. Ainsi, Hammarby malgré une réussite concernant la réduction de la consommation d’eau et de l’émission de GES, avait un manque d’inclusion des citoyens dans sa conception et son utilisation. Autrement dit, le milieu est durable, les citoyens le sont moins. Pour y remédier, le SRS a intégré de façon ambitieuse les citoyens dans le processus par le biais notamment de formations aux technologies et d’application de rétroaction en temps réel. Le projet du SRS a également ajouté des évaluations au cours de la planification, de la construction et de l’utilisation. Un autre point qui s’est améliorer depuis Hammarby est la collaboration entre la municipalité et les promoteurs via un contrat afin que les exigences de l’écoquartier soient respectées. Cela permet des constructions s’inscrivant encore plus dans le développement durable et réduit la consommation des ressources. Toutefois, tout n’est pas amélioré. Effectivement, comme il a été le cas pour Hammarby, le SRS ne semble pas pouvoir se vanter d’avoir sur son territoire, présent comme futur, des logements abordables. Cette critique est d’autant plus importante étant la nature d’un écoquartier, qui bien sûr inclut le pilier environnemental et économique, mais aussi celui social. Ce dernier ne peut être complètement respecté sans que l’écoquartier offre réellement une chance équitable à tous d’avoir son propre chez soi.  

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De plus, à l’image d’Hammarby, le SRS ne peut également dire qu’il est pérenne. Les deux ports présents sur le territoire sont une source importance de ressources et agissent comme un moteur économique considérable. Leur inclusion dans l’écoquartier est certainement bénéfique concernant l’économie circulaire, cependant les émissions d’équivalent GES ainsi que les extrants qui sont produits ne peuvent être complètement sous le contrôle de la ville de Stockholm. Il serait intéressant de savoir si les bateaux extérieurs sont considérés dans les calculs de pollution, d’utilisation des ressources et de production de déchets.  

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Finalement, il sera intéressant d’observer la réelle différence de performance entre Hammarby et le Royal Seaport un fois que ce dernier sera complété. Éventuellement, le SRS deviendra peut-être à son tour un écoquartier prototype.